Vu dans la presse




http://www.radiofmplus.org/arret-aux-pages-nathalie-bouly-rencontre-gilles-bontoux/?fbclid=IwAR3eB9mcXEhv_ewaKonw3pqcT1lXbL1kMlhS3Eh0pqX9UrggiwuDRXogiHc

Interview Radio FM+-Montpellier - 23 décembre 2021


Vaucluse-Matin - 22 novembre 2021


Vaucluse-Matin - 18 septembre 2021


 
La Provence - 1er juin 2021



La Provence - 28 août 2011



Vaucluse-Matin - 31 août 2011



Vaucluse-Matin - 9 septembre 2011


Radio Bleu Vaucluse - 13 novembre 2011


ABSINTHE

Gare de l'Est. Verlaine attend Rimbaud. Chaque soir, grisé, titubant, le poète observe les voyageurs descendre du train de Charleville. Troublé par la lettre et le talent des deux poèmes reçus quelques semaines plus tôt, Paul sait qu'il le reconnaîtra. Le jeune homme qui débarque s’appelle Arthur. Il a 17 ans. Très vite, Verlaine joue les guides, lui fait découvrir la capitale, le Café de Flore, les cercles littéraires… Déjà, la passion des corps fait place à de vrais sentiments. Entre le poète et le jeune novice, l’histoire d’amour s’annonce passionnelle, dangereuse. Avec la fougue de ses 20 ans, Arthur ne peut supporter l’idée que son amant soit marié. En réalité, il ne peut supporter grand-chose. Le jeune homme rejette tout : Paris et ses mondanités, sa bourgeoisie, les amis, les parents, les relations de son mentor. Seule l’absinthe trouve grâce à ses yeux. L’absinthe, un concentré de magie ! Perdus dans des vapeurs d’alcool, enfin les deux hommes communiquent, parlent de poésies, de voyages, de politiques, d’amour aussi. Mais… à la nuit tombée, Verlaine part retrouver sa femme, la belle Mathilde. Arthur, lui, jette sa colère sur le papier. Il noircit des dizaines, des centaines de pages, trempe sa plume dans l’encre de la révolte. Ses écrits prennent la couleur de l’anarchie. La quête d’Arthur ? Bousculer l’ordre établi, faire tomber le romantisme. Sa poésie ira à l’encontre de tous les autres courants. Adieux alexandrins, rythmes et rimes. L’idylle Rimbaud/Verlaine ne fait que commencer. Les ennuis aussi ! Pour s’aimer, les deux hommes prennent le chemin de l’exil. À Bruxelles, 3 coups de feu éclatent dans l’air. L’histoire est pourtant loin d’être finie…
C'est en écoutant les chansons de Léo Ferré que Gilles Bontoux a découvert Rimbaud et Verlaine. Il a écrit ce roman parce qu’il «voulait le lire et ne le pouvait pas. Il n'avait pas été écrit.» Qu’il soit remercié ici de nous entrainer dans l'histoire d'amour de deux génies. L’une des plus belles pages de la poésie !

Bertrand Deckers, journaliste, "TETU.COM"(http://www.tetu.com/actualites/culture/au-rayon-livres-rimbaud-verlaine-de-jeunes-gays-decouvrent-lamour--20827)



Le Dauphiné libéré - 3 avril 2012



Têtu - Juillet/Août 2012



La Provence - 29 novembre 2012



Vaucluse-Matin - 30 novembre 2012





La Provence - 5 décembre 2012


La Peur de Lou

Un nouvel album jeunesse sur le thème de la parentalité gay. Si les illustrations sont on ne peut plus simples et enfantines, l’originalité du texte est qu’il semble basé sur une expérience vécue de divorce sans résidence alternée. La place de la mère et du père sont respectées, mais de quelle peur est-il question ?

Le père (peut-être écho de l’expérience de l’auteur, puisque le livre est dédié « à Lou, évidemment » ?) récupère sa fillette pour un week-end sur deux, et celle-ci semble apprécier autant la présence du petit-ami de son père, Dav, que celle du compagnon de sa mère. La fillette s’endort en voiture car le chemin est long vers l’appartement alpin que Dav a réservé. On se perd, la fillette essaie d’aider son père à trouver le chemin, mais la nuit arrive, c’est la panne, et quels sont ces hurlements de bête à l’extérieur de la voiture ?

Ce n’est pas le coup de la panne, mais le coup du rêve qu’on nous fait, puisque la fillette se réveille au soleil de juin et de l’amour de son père et de son beau-père. L’enfant lecteur et ses parents pourront jouer au psychanalyste en herbe avec ce rêve de neige et de bête poilue. Et puis ce prénom qui permet l’inversion et la polysémie, avec la préposition « de », du registre de la peur : « la peur de Lou ». Les sentiments du père ne sont jamais exhibés, bien sûr, mais on sent quelque décalage et quelque vive fêlure entre tant amour et ces rares week-ends qui permettent de se retrouver. La maman est nommée dès la première phrase du livre, mais une seule fois…

Lionel Labosse - www.altersexualite.com - 14 décembre 2012


Le père de Lou a décidé de rejoindre son compagnon dans une station de sport d'hiver. Tous les deux prennent la route ; le trajet sera source de peur – première thématique de ce livre – et sera aussi l'occasion pour la petite fille de dire, dans la justesse des mots de l'enfance, son rapport à son beau-père, Dav.
Le voyage vécu par Lou s'est-il réellement passé comme elle le raconte ?
Cet album, au-delà de la simplicité de son histoire, veut-il suggérer le chemin particulier qui conduit un enfant interrogateur et opiniâtre à chercher dans son imaginaire sa sauvegarde ?

Jean-Yves Alt - Cultures et Questions qui font débats - Décembre 2012 




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